La faible autonomie des véhicules reste un problème majeur ainsi que la fiabilité des batteries qui plombent les comptes des compagnies qui abandonnent rapidement tout investissement sur les différents projets. La voiture électrique tomba donc en désuétude.
La voiture à essence s’imposa : elle était plus légère, plus rapide, moins chère et dotée d’une autonomie bien plus souple.
Dans les années 1910, Thomas Edison crut un temps renverser la situation en mettant sur le marché des voitures électriques équipées d’une nouvelle génération d’accumulateurs mais ce fut un nouvel échec.
De plus, le progrès technique des moteurs à essence alimentait la performance des automobiles, tandis que celui des accumulateurs stagnait. Un fossé technique se creusait.
Ce n’est que sous l’Occupation, à cause de pénuries d’essence, que l’idée de construire de nouveau des voitures électriques émergea. C’est Jean-Albert Grégoire qui s’y attela et sortit un modèle dans l’urgence. Il ne fut cependant fabriqué qu’en 200 exemplaires, la production étant arrêtée faute de métaux disponibles, ces derniers étant réquisitionnés par la guerre. Finalement, une fois la guerre terminée et l’essence revenue, tout fut de nouveau abandonné.